Pierre Mayol, “Quelques cadrages sur les jeunes”, en Esprit, n° 225, octobre 1996. 

 

El artículo resume la información disponible sobre los cambios en la familia francesa. En primer lugar, los datos indican una disminución en el número de matrimonios. Desde 1972, el número de matrimonios no dejó de disminuir regularmente hasta 1993, que se estabilizó. En segundo lugar, la edad del matrimonio es cada vez más avanzada. En 1972, la edad del matrimonio era muy precoz (22.4 para las mujeres y 24.4 para los varones). Actualmente es de 26.6 y 28.7 respectivamente. El número de divorcios aumenta y cambia su naturaleza: las rupturas se producen sobre todo al principio del matrimonio y se efectúan por consentimiento mutuo. 

Otros fenómenos importantes son el aumento de uniones libres y la cohabitación tanto juvenil como adulta. Las familias monoparentales también han aumentado significativamente. En Francia pasaron de 720000 en 1968 a 1.2 millones en 1990. En el 86% de los casos se trata de una mujer sola que educa sus hijos. Hoy, más de un niño de cada tres nace fuera del matrimonio. Los jóvenes viven cada vez más tiempo con la familia. En 1992, el 60% de los varones de 20-24 años y el 25% de los de 25-29 años (el 50% y el 15% de las mujeres) declaraban vivir aun con sus padres. El periodo es más corto en el caso de hijos de familias de sectores populares. 

 

Los valores acerca de la familia 

A pesar de los cambios, las encuestas indican que la familia es muy bien apreciada por los jóvenes. La enorme mayoría de los niños y jóvenes se sienten bien, protegidos y satisfechos de su vida familiar. 

“Les changements de comportements familiaux, qui touchent toutes les classes sociales, ont des aspects positifis. Ainsi, les parents confient de plus en plus préconcement des responsabilités domestiques à leurs enfants, dans un climat de confiance généralment partagée. Ils encouragent le développement de leur autonomie par de nombreusses activités extra-scolaires et extra-familiales. Les jeunes sont, globalment, responsabilisés de plus en plus tôt, dès leur plus tendre enfance. Les prescriptions familiales en faveur de l’autonomie et de l’expression personnelle des jeunes sont même parfois excessives (...) Les enfants interrogés ont pour une enmense majorité (94%) l’impression que leurs parents les écoutent quands ils parlent, et qu’ils les comprennent (...) La famille a découvert la tolérance (Paul Thibaut). Tout cela repose sur un morale adaptée auyx circonstances et qui a peu d’a priori dogmatiques (...) Il en résulte qu’ilé n’y a plis de conflit de génération ... parce que ce conflit est devenu sans objet: tout se discute, tout est a priori négociable, jusqu’à un certain point, certes, mais que l’on va ‘trouver ensemble’. La qualité de la vie familiale dépend plus de la qualité de la communication entre les générations, fondée très majoritairement sur la confiance, le respect et le dialogue, que sur le caractère institutionnel de la famille...” (18). 

 

La juventud 

“La jeunesse s’allonge en se complexifiant. Elle est une séquence intégrale de l’existence des individus quels que soient leur sexe et leur condition sociale: on est en quelque sorte obligé d’être jeune pendant conq ou six ans ... Elle n’est plus une étape mais un état ... provisoire. (...) L’allogement de la jeunesse a fait fructifier ce qu’il est convenu d’appeler la convivialité des relations et l’intensité des rencontres ... Dans cette phase d’expérimentation sociale, ou de socialisation expérimentale, les activités culturelles tiennent la première place...”. 

 

Archivo personal de Juan Carlos Tedesco  

Material inédito 

37-JCT Familia 

Título del archivo Word: "Francia" 

Fecha del archivo: 2 de noviembre de 1996